Témoignage:
Il se mit à me dire ma vie
Frédérick
Abresch a tenu pendant longtemps une librairie à San Giovanni Rotondo.
Cíest un converti de Padre Pio, comme il y en a des multitudes.
« Je suis né dans un famille protestante très opposée à líÉglise catholique mais je míétais fait catholique pour des raisons de convenance. Cela ne míempêchait pas de me plonger dans le spiritisme et les sciences occultes. Il míarrivait, pour faire plaisir à ma femme, de fréquenter les sacrements, mais sans réelle sincérité.
Ma femme était gravement malade. Elle devait subir une opération qui nous empêcherait à tout jamais díavoir des enfants. Ayant entendu parler díun thaumaturge à San Giovanni Rotondo, je míy suis rendu par curiosité.
Padre Pio mía accueilli très froidement. Une fois à genoux pour me confesser, il me reprocha díavoir caché des péchés graves dans mes confessions précédentes, díavoir commis des sacrilèges en communiant indignement, etc. Il míordonna de faire une confession générale et me planta là, allant confesser les femmes.
À son retour, je níen menais pas large. Je commençai à récapituler tous mes péchés. « Laissons tout cela, interrompit le père, et commençons après votre voyage de noces. Cíest à ce moment que vous avez fait votre dernière bonne confession. » Il se mit alors à me dire mes péchés un à un jusquíau nombre de messes manquées ! Il me rappela même des faits que jíavais complètement oubliésÖ Il me fit enfin comprendre que par le spiritisme et les sciences occultes, je míétais mis à servir Satan. Avec líabsolution, jíai expérimenté une libération et une joie extraordinaires. Je níai eu de cesse que ma femme rencontre aussi cet homme de Dieu.
Elle est venue et síest confessée. « Dois-je accepter de subir líopération que me conseillent les médecins ? », lui demanda-t-elle. « Oui », lui répondit-il díabord, selon son bon sens paysan. « Mais alors, je serai définitivement stérile », síest exclamé ma femme. « Dans ce cas, pas de fer ! », reprit fermement Padre Pio.
Dans la confiance, nous sommes rentrés chez nous. Les symptômes du mal dont souffrait ma femme ont disparu. Nous avons eu un petit garçon. Aujourdíhui il est prêtre ! »
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